vendredi 26 novembre 2010

La pluie et le froid temps

La pluie m'a détrempée (car non, "oh bah il pleut pas trop fort ça ira" n'est pas une remarque intelligente à se faire, ici. Cette aventure amena l'achat précipité d'un imperméable à Humana, fringues second hand) ;
le vent m'a épuisée (vous avez déjà fait du sur-place en vélo parce que vous aviez des rafales dans la gueule ?) ;
le froid m'a gelé (et appris plein de trucs : les collants sous le pantalon, la véritable nécessité d'avoir un bonnet sur les oreilles, et bien sûr l'inoubliable danse des orteils quand on attends le tram et qu'ils faut essayer de garder ses pieds à une température supportable) ;
Je devrais donc commencer à m'habituer et être fort peu affectée par tous les attributs météorologiques de ce qu'on appelle le NORD. Mais depuis quelques jours, les températures empirent encore. Depuis trois soirs, la bruine est un peu épaisse. Et ce matin...
Je savais que ça viendrait, je sais que je vais devoir faire 35mn de vélo pour aller bosser, alors POURQUOI J'AI UN SOURIRE DEBILE PARCE QU'IL NEIGE ? putain de provençale...


Déménagement dans quelques jours, sinon, des nouvelles tantôt, peut-être...

mardi 19 octobre 2010

Travail et autres


Boulot

Je travaille donc depuis... deux semaines? À cette crêperie bretonne à Kreuzberg ! La journée d'essai s'est bien passé, à vrai dire à la fin la question ne s'est pas posé "je suis embauché ou pas", ça semblait aller de soi, on en était déjà à parler de trucs à venir pour la crêperie depuis un moment. J'ai quand même eu une chance hallucinante, Ahmed (le patron) a reçu une cinquantaine de CV en tout, de gens cherchant du boulot depuis parfois un an... Merci Dame Chance <3
Le travail en lui-même est... bah, correct. Je ne suis pas une simple exécutante serveuse dans le sens "aller-retours en portant des plateaux pendant 7heures d'affilée" (ce que j'avais déjà fait), puisque je suis la seule serveuse de la salle... donc : accueillir les clients, prendre leurs commandes, leur préparer et leur servir l'apéritif, leur servir leur plat, leur désert s'ils en veulent un, les débarrasser, leur donner l'addition quand ils la demandent... tout ça pour toutes les tables en même temps. Gérer la salle quoi, être organisé... mais j'aime bien, c'est un vrai boulot, pas un travail d’exécutant robotique. Et puis la quasi absence de relation hiérarchique (Ahmed ne se la joue absolument pas "petit chef") me plait beaucoup, car ça me hérisse vraiment le poil d'être dirigée à la militaire, "fais ci, fais ça"... Donc dans l'ensemble, c'est cool. Je bosse que 3 soirs par semaine, semaine ou week-end, mais ça peut être plus, semblerait que la semaine prochaine je bosse 5 ou 6 jours.
Ah ! et la bande-son est trop cool, Kétanou, Vian, Gainsbourg, Têtes Raides, Brel, Ferré, etc ! Alors tout va bien haha.

Oui, je sers exactement ça, photo venant du site web de la crêperie ^^

Logement

J'en suis donc à chercher un appart ou une WG (collocation) pour novembre/décembre, ne comptant pas squatter indéfiniment ici ! Et les prix berlinois sont tellement beaux (surtout comparé aux prix aixois), j'adore ! Du 56m² pour 288€/mois... (mais c'est trop grand pour moi seule, ça). Bon, le fait que je cherche dans les quartiers les plus populeux (Kreuzberg et Neukölln) aide certes à ces prix bas ! Dans l'ensemble, je devrais pouvoir me loger très décemment pour 200€/mois. L'idéal serait une WG pour pratiquer l'allemand, mais c'est plus dur à trouver (j'ai rencontré des gens hier, mais ils avaient plusieurs postulants et ont choisis quelqu'un d'autre... tant mieux, le truc qu'ils louaient était vraiment pourri, un cagibi avec un matelas par terre de 6m²... assez glauque. Alors oui c'était 150€, mais j'imagine même que je vais mettre 50€ de plus pour un truc décent, sinon. Le problème n'était pas la taille mais clairement la glauquitude du truc, je connais trop bien ma capacité à perdre toute motivation dans un lieu plein de mauvaises ondes).

L'Est et l'Ouest

Parlons-en un peu, tiens ! J'avais déjà évoqué les gens économes de l'est. L'est est pauvre, l'ouest est riche. Ce n'est pas une idée reçu ou une légende, c'est vrai. C'est (aussi) un gros running gag, quand Sarah et moi avons passés un week-end à Hannover (ouest) chez un ami à elle, il nous traitait de filles de l'est dès qu'on faisait des trucs plus ou moins clochards (bon, y'a que nous pour dire "hé putain y'a des sandwichs pas entamés dans cette poubelle !" et les prendre, certes). Mais l'ouest, ce n'est pas seulement quelques manières ; c'est bien des salaires (et des loyers) bien plus élevés, un train de vie différent. À Berlin, c'est assez surprenant, entre 2 arrêts de s-bahn tu as passé l'ancien mur, et le prix de la nourriture à emporter à augmenté d'un euro ou deux.
Mais il est probable que cette différence disparaisse ; le mur est tombé il y a 20 ans, la ville devient de plus en plus touristique... Prenzlauer Berg, ancien quartier artistique et populaire, est maintenant bourgeois et cher, seul le squat Tacheless témoigne de l'ancienne ambiance. Friedriechschain (quartier hippie) devient également plus cher, doucement. Ça se ressent surtout dans les loyers... un appart que tu as pris il y a 3 ans, si tu le lâches et que quelqu'un vient le prendre, le prix peut avoir augmenté du tiers ! Ça va très vite. Kreuzberg ça risque d'être pareil, pour le moment c'est correct, mais pour combien de temps? Seul Neukölln semble rester vraiment populaire, pour le moment. (vous reconnaitrez les noms des coins ou je cherche à loger, oui... d'un autre côté le boulot est à kreuzberg, donc neukölln est juste à côté, c'est tout bon). C'est dommage, parce qu'à l'air actuel les gens de l'est ont pas souvent beaucoup de moyens, mais n'ont vraiment pas l'air d'en être malheureux. Une bonne partie des jeunes aiment trainer dehors ou dans des squats et se tapent des trips artistiques, la vie de bohème à tenter de vendre ses toiles ou ses sculptures en fourchette (sisi, et n'ayez pas de préjugés, les bijoux fait avec des fourchettes tordus peuvent être vraiment beaux, j'en ai vu !), c'est le rêve ! Mais cette ambiance n'est pas très en phase avec le fonctionnement consumériste, alors on va changer ça vite fait, hein...

Ce que j'ai remarqué, sans savoir si c'est spécifique de l'est ou si c'est général à Berlin/l'allemagne : un côté conservateur étonnant. Si je vous parle de lecteurs de cassettes vidéos dans le salon, cassettes audio dans la voiture, vous vous revoyez à 12 ans en train de danser la macarena, hein ? Et bien ici, ça reste très fréquent, dans toutes les voitures on écoute des cassettes ! Au niveau des véhicules aussi, les véhicules officiels, police/pompiers/urgences me semblent... je ne sais pas comment dire...


J'adore la bouille de ce genre de camions, les vieux mercedes, ici je crois que c'es un 608. Mais c'est le genre de trucs qui, actuellement, ne sortent plus de l'usine, quoi. Mais j'aime bien cette politique ; pourquoi payer des véhicules flambants neufs aux policiers (comme à Aix...), tant que ça roule ? Pour les cassettes, c'est pareil, au final ça témoigne d'une consommation moins frénétique que celle que je connais, je trouve ça agréable.

Vélo

Ah, juste un mot là-dessus ! À Berlin, il y a des pistes cyclables partout, partout, c'est surprenant quand on traverse une rue qui n'en as pas. Il y a donc aussi des cyclistes de partout, d'ailleurs, et les automobilistes ont l'habitude et font gaffe. En France, on a quand même relativement l'impression de risquer sa vie quand le feu repasse du rouge au vert et qu'on ne sait pas si la voiture à côté, qui veut tourner, nous as vu et va nous céder le passage ou nous rentrer dedans. Ici, les gens font gaffe, vont même régulièrement attendre pour qu'on passe avec notre vélo alors qu'on est une dizaine de mètres derrière... mais bon, je vais mettre ça dans la case "courtoisie allemande", la même qui me gêne tant quand une mamie inconnu me tient la porte parce que j'arrive derrière (alors pour ne pas passer pour une sale morue, je fais pareil maintenant, cette déchéance, bientôt je vais être polie et agréable).
Enfin bon, donc vélo, j'en ai pour 30 ou 35mn pour aller au boulot, c'est tranquille. (même si j'avouerais qu'au retour, quand les contrôleurs dorment, je monte régulièrement dans le metro par flemme de rouler, fatigue).

Allemand

Bah ! J'ai fini mon mois de cours à la VHS. Je m'en sors mieux, je peux tenir des conversations simples, j'écris bien plus facilement. Là je dois bosser pour apprendre du vocabulaire, depuis que je suis ici j'ai eu la flemme d'apprendre des liste de mots et c'est très mal. J'ai intérêt à m'améliorer encore, et vite, parce que pour le moment, je suis doublement handicapée : je parle en allemand, et si mon interlocuteur ne joue pas le jeu et veut passer à l'anglais, mon cerveau fait blue screen et je commence à bafouiller un mélange d'anglais et d'allemand assez aberrant... les deux langues se ressemblent trop, pour quelqu'un qui parle mal l'une et apprends l'autre... pour le moment, assez incapable de me mettre spontanément à parler anglais, donc, c'est malin !


Voilà voilà, c'était le blabla à rallonge du mois =3
(sinon, les non inscrits à blogger pouvaient pas commenter, j'ai changé ça, merci guylaine de m'avoir prévenu XD, )


dimanche 3 octobre 2010

De l'apprentissage des langues


Un peu plus d'une semaine de cours d'allemand à la VHS... Bilan ?

Il y a des vietnamiens, des espagnols, un cubain, des marocains... etc... Il ne s'agit donc bien sûr pas de cours en français, ou même en anglais, mais exclusivement en allemand. Et je découvre avec plaisir comment on apprends les langues ici - mieux qu'en France, vous vous en doutez...

Petit effectif (une douzaine quand on est tous présents, on tourne souvent autour de 10 élèves donc), tables en rond. Le cours commence par la prof qui nous parle, nous demande parfois des trucs quelconques (vous avez fait quoi ce week-end ? etc). Après l'interclasse, si une discussion en allemand est en cours, elle y prends souvent part et la continue pendant quelques minutes (bon, le fait qu'on ait pas de langue maternelle commune aide à ce qu'on se parle en allemand entre élèves, c'est sûr). Le cours en lui-même a beau durer 4 heures, ça se passe.... pas trop difficilement.

(Remettons les choses dans leur contexte : l'école, le cul posé sur une chaise et ECOUTER, c'est très très très dur pour moi. Donc quand je dis "pas trop difficilement", ce qu'il faut lire entre les lignes, c'est que pour ceux à qui ça ne pose pas de problèmes, ça passe tout seul).

Pourquoi ? Parce qu'on passe d'une activité à l'autre, des points de grammaires alternés avec des discussions. On nous fait parler, tout le temps. On apprends une langue VIVANTE, vous vous souvenez, comme y'avait écrit sur notre emploi du temps au collège ? LV1 et LV2, langue vivante 1 et 2... et oui...

Exemple bête, on apprends la forme passive. La prof nous sort un diapositif avec des dessins et le nom d'un lieu, et nous demande ce qu'il va s'y passer : donc à l'hôpital, "des malades vont être soignés", "du sang va être donné", etc... On prends la parole comme on veut, sans lever la main ou autres...

Ou encore : la prof écrit au tableau "Geld" (soit : argent) et nous demande ce qu'on peut faire avec, à part le dépenser. Après avoir proposé de le donner, de le perdre, etc... on en arrive à vouloir dire des trucs donc on ne connait absolument pas les termes allemands : blanchiment d'argent, spéculation... alors on fait quoi ? On explique ! On bafouille un peu, c'est pas toujours correct, mais on explique une notion.


J'aime bien, et en même temps, j'ai un peu du mal. Et parce que j'ai un niveau un peu inférieur aux autres (je suis rentrée au niveau A2.2 de justesse, la prof aurait préféré que j'aille en A2.1 mais les cours avaient commencés depuis trop longtemps), et parce que j'ai vraiment beaucoup de mal à rester concentrer quatre heures, en écoutant quelqu'un. Quelque chose que j'ai découvert en bossant mon concours (raté) de biblio, en apprenant les bases d'allemands seule, etc : j'apprends beaucoup mieux en lisant qu'en écoutant. Du coup, je ne sais pas si je continuerais le mois prochain ou pas, je verrais...

Sinon, niveau boulot : j'ai presque un travail ! Une crêperie bretonne cherchant une serveuse. Je vais vois mardi comment le travail se passe (mise en place, ou se trouvent les choses, etc...), jeudi je fais mon jour d'essai, et si tout se passe bien je suis embauchée. J'espèèère que ce sera bon... l'équipe est fr, c'est dans un quartier sympa, à 30mn de vélo de là ou j'habite (et pour y aller je dois traverser friedrischain, quartier hippie par excellence ou je m'émerveille devant "AH LE BEAU CAMION" tous les 200 mètres)...

Donc voilà où j'en suis pour le moment. Des bisous aux français !

Pub allemande

Qui me fait rire à chaque fois... pas besoin de comprendre l'allemand pour comprendre la pub ^^

dimanche 19 septembre 2010

Bienvenue


Bonjour chers amis !

Voilà, j'ouvre pour le temps de mon séjour en Allemagne un petit blog nombrilliste pour donner des nouvelles à ceux que ça intéresse... bon, mais je parlerais aussi du pays qui m'héberge : culture, politique, bouffe (point très important, oui)... squats et milieux alternatifs dès que je parlerais suffisamment allemand pour faire plus que d'y boire une bière en regardant le jonglage enflammé des habitués du coin !

Aujourd'hui : première impression sur Berlin en général, la bouffe, les animaux, les gens...
J'aurais aussi bien aimé vous parler du concert rom anti politique française d'exclusion, mais entre le retard, le "oh regarde un marché aux puces", et l'heure de vélo qui restait à faire (fleeeemme), on a laissé tombé l'idée d'y aller... dommage.


- Hast du ein Vögel
Expression voulant dire, littéralement : "t'as un oiseau ?" (sous-entendu : dans la tête). Avoir un oiseau correspondant en gros à l'expression française "avoir une araignée au plafond". Je trouve ça super joli, moi :)

- Berlin
C'est grand. Les rues et les carrefours sont immenses. C'est vert, dans les deux sens du terme : des arbres, des plantes et des grands parcs tout le temps ; et des transports en commun de partout, toutes les heures (seul les S-Bahn, équivalent du RER, s'arrêtent à 00h30 : reste les U-Bahn, métro...). Et des pistes cyclables partout partout partout.
C'est varié aussi. Tu te perds dans la ville ; tu découvre des coins que tu ne t'attendais absolument pas à trouver, des squats incongrus...
Et les différences est-ouest sont encore très présentes, ça m'a assez étonné. L'est reste plus
pauvre, les gens sont plus économes (quand on mange c'est très présent, on racle les pots, on fini TOUT, et ça de façon naturelle)... on m'a même dit que dans l'ouest, on va demander, dans un magasin "je voudrais du pain" (par exemple), alors que dans l'est, ce sera : "Avez-vous du pain ?". Façon de s'exprimer d'avant la chute du mur, où on était jamais vraiment sûr qu'effectivement, il y ait du pain...
Il y a plein de choses à voir, des batîments, des musées, des parcs... je suis à milles années lumières d'en avoir fait le tour, malgré ma semaine en mode touriste avec Pauline et Adrien, qui étaient là pour une dizaine de jours seulement.
Minute art : le penseur de Rodin est ici !!... et j'ai vu une grosse oeuvre de Wolf Vostell, je suis heureuse. (c'est beaucoup moins connu, mais j'adore absolument, un mec qui fait de grosses installations avec télés, animaux empaillés, et tous pleins de matériaux, et qui bougent ou font du bruit...).



- Bouffe
En ne mangeant pas de viande, je passe à côté d'une grosse partie des habitudes alimentaires allemandes, ne serait-ce qu'en ne goûtant pas les wurst (saucisses). Currywurst, bockwurst, etc... Mais bon.
Ici on mange beaucoup, et je prendrais même goût aux petits déjeuners avec oeufs, légumes, fromage, etc...
La bouffe et l'alcool sont PAS CHERS. Surtout le chocolat : la tablette de chocolat milka coûte entre 70 et 90 centimes, les kinder ne valent pas plus que des gâteaux classiques... Côté alcool, moins cher qu'en France bien sûr, et on en a vraiment pour son argent avec les punk und penner Beer, bière de punks et de clochards.
Vais-je passer mon séjour à bouffer et à boire ? (...)
Je goûte à des plats traditionnels grâce à la oma (mamie) de Sarah, l'amie chez qui je squatte : knödel, chou à la pomme, plein de trucs que j'oublie mais c'est très bon...

- Animaux
Des petits lapins dans les parcs ! Des oiseaux, plein d'oiseaux ! Des Nebelkrähe ! (corneilles de brume). Je veux en apprivoiser une !


- Gens
Beaucoup plus disciplinés qu'en France... malgré le prix rédibitif des transports en commun, quand le contrôleur passe, seul Sarah et moi n'avons pas payé (on se ballade avec un ticket alibi, ticket mal oblitéré). Heuresement on parle en français et en mauvais anglais, on se fait passer pour des couillonnes, et on évite l'amende de 40€ par tête.
Sur les routes, pareil, tout le monde obéit parfaitement au code... et quand je veux traverser la route à l'arrache (comme d'habitude) sans attendre mon tour, c'est une ou deux voitures qui me klaxonnent avec virulence.
N'ais-je que ça à dire sur les allemands ? Hey pour le moment oui. Pas qu'ils se résument à ça, mais que je les ais pas encore assez cotoyé, et que c'est juste un des points qui m'a surprise en débarquant...
Ah si, aussi. Ils bossent vraiment. Beaucoup. Plus que nous. À l'école déjà, leur ABITUR est tellement plus dur que notre BAC (alors que c'est sensément la même chose), au travail on est aparemment loin des 35h (41,1heure en moyenne, me dit google), et la retraite est à 67 ans depuis un moment déjà...
Je veux rester une glandeuse française.


Voilà voilà.

En ce qui me concerne, je suis donc installé chez une famille allemande, un peu loin à l'est. Je cherche du boulot... dur, malgré les tuyaux que le centre français berlinois m'a donné... peut-être un baby-sitting si j'arrive à re-avoir la dame au tel (meh). Pas mal d'heures, mais loiiiin (vu le prix des transports en commun, je comptais utiliser le vélo. Minimum une heure de vélo aller, une heure retour. Loiiiiin buuuuh).
Vélo : faut que j'en achète un, celui que j'emprunte est affreux, un vélo de dame très lent, très lourd, très fatiguant...
Suivre les conversations allemandes est un défi incroyable : écouter, se concentrer, encore, encore, pour finalement ne piger que quelques passages. On apprendra ainsi que non, 4 mois d'apprentissage autodidacte ne suffisent pas pour débarquer dans un pays sans soucis... Je pige quasiment rien, c'est parfois assez déprimant. Du coup, je commence dès mercredi un mois de cours à la VHS, Volkshochschule, genre d'université du peuple... 1 mois de cours d'allemand du lundi au vendredi, de 9h à 13h15, deux pauses de 15mn. Glups. Connaissant ma capacité de concentration, autant j'ai hâte de m'améliorer, autant j'appréhende un peu... Ce truc coûte 110€, ce qui fait quelque chose comme 1€ l'heure de cours, pas cher au final.
Mais ça le sera si je ne trouve pas de boulot, ou si un organisme français (je n'en dis pas plus) finit par se souvenir que je lui dois... une certaine somme... Bref bref. Il semblerait que les cours de la VHS soient très bons, on n'y parle qu'en allemand, même pas anglais, et on apprends vite. C'est destiné aux expatriés vivants en allemagne sans connaitre l'allemand - du coup je vais me retrouver entouré de turcs, qui sont un peu les arabes d'allemagne, surtout à Berlin. Sauf qu'ils ne sont pas encore catégorisés allemands d'origine étrangères ...

Sur ce.


Mes deux mots allemands préférés : ding (truc) et dumm (crétin, niais). Je passe mes journées à parler de ding divers et à dire " 'tschuldigung ich bin dumm", "désolé je suis bête"...

Vu un film allemand : Du bist nicht allein (tu n'est pas seul). Contemplatif et calme, très joli.


Je réécrirais ici dans quelques temps ! Je parlerais sans doute VHS, job s'il en est, Tacheles (énorme squat avec galeries d'artistes et artisans amateurs) si j'y repasse, et je ne sais quoi d'autre...